Santé mentale et sport - Briser la stigmatisation

De nombreuses études montrent que l'exercice physique peut améliorer les résultats psychologiques (par exemple, l'augmentation de la satisfaction de la vie ou l'amélioration de la santé mentale auto-évaluée).

L'activité physique stimule la production d'endorphines, qui sont des stimulants naturels de l'humeur et aident à lutter contre la dépression et le stress. Boostez votre taux d'endorphine - placez paris sportif avec Melbet. En outre, le sport peut également être une source d'interaction sociale bénéfique et de renforcement de l'estime de soi pour les joueurs, en particulier dans les sports d'équipe tels que le volley-ball. Qu'y a-t-il d'autre ? C'est ce que nous allons découvrir dans cet article.

1. L'activité physique

L'activité physique présente de nombreux avantages pour la santé qui sont bien connus, notamment le contrôle du poids, la réduction des risques de maladies cardiaques, de diabète de type 2 et de certains cancers, l'amélioration des capacités de réflexion et d'apprentissage et l'amélioration du bien-être mental. Mais nombreux sont ceux qui peinent à trouver un programme d'exercice qui leur plaise et à le poursuivre ; les taux de dépression et d'anxiété atteignent des niveaux record en raison de l'isolement social, d'une mauvaise alimentation et d'une trop grande attention portée à l'image.

Les athlètes peuvent être considérés comme des guerriers des temps modernes qui se battent contre toutes sortes d'obstacles et d'adversités pour réussir dans ce qu'ils font, mais ils ne sont pas immunisés contre le stress et les tensions de la vie - en fait, une étude récente a révélé que les athlètes universitaires signalent des symptômes de dépression à des taux similaires à ceux de la population étudiante en général.

Une activité physique régulière améliore le fonctionnement de l'axe hypothalamus-hypophyse-surrénale, ce qui se traduit par une amélioration de l'humeur. En outre, l'activité physique stimule la production d'hormone de croissance pour le développement musculaire et la réduction de la graisse corporelle.

En 2018, l'OMS a publié son Plan d'action mondial pour l'activité physique 2018-2030, qui comprend 20 mesures spécifiques, dans le cadre de notre blog sur l'activité physique. Vous pouvez en savoir plus sur ce plan et sur la manière de commencer en commençant modestement et en progressant graduellement. Il est utile de se fixer des objectifs réalistes qui tiennent compte à la fois de son niveau de forme physique et de son emploi du temps ; pour des résultats optimaux, consultez d'abord un professionnel de la santé avant de vous lancer dans un programme d'exercices.

2. La socialisation

Les athlètes sont des créatures relationnelles qui trouvent un sens à leur vie à travers des récits à la fois personnels et sociaux. Bien que les athlètes aient un certain contrôle sur les histoires qu'ils racontent à leur sujet, de nombreuses histoires sur les athlètes provenant des médias ou des fans limitent la façon dont ils expriment leurs luttes avec les problèmes de santé mentale - les jeunes athlètes en particulier peuvent être confrontés à des attitudes de jugement pour avoir cherché de l'aide.

Alors que personne ne mettrait en doute le fait qu'un athlète prenne un congé pour des blessures telles qu'une entorse de la cheville ou une fracture du poignet, beaucoup pensent que le fait de chercher un traitement pour une dépression ou une anxiété est un signe de faiblesse, ce qui doit être abordé à la fois du point de vue des médias et de celui des pairs.

Le rôle du sport dans la déstigmatisation des maladies mentales est de plus en plus reconnu. Des athlètes tels que Schmitt et Phelps ont contribué à ouvrir le débat sur la maladie mentale, et de plus en plus d'équipes sportives proposent des initiatives telles que des formations à la pleine conscience, des groupes de soutien ou des journées de sensibilisation à la santé mentale.

En outre, le fait de reconnaître que les problèmes de santé mentale sont aussi graves que les blessures physiques incite un plus grand nombre d'athlètes à chercher de l'aide pour leur bien-être mental et, en fin de compte, à créer une communauté sportive plus saine.

3. L'estime de soi

Les athlètes sont souvent considérés comme des guerriers des temps modernes, qui surmontent courageusement les obstacles et les défis pour atteindre la victoire. Pourtant, comme tout le monde, les athlètes peuvent également être confrontés à des problèmes de santé mentale qui ne répondent pas aussi facilement à un traitement physique - ce qui fait qu'il est difficile pour les athlètes de demander de l'aide pour des maladies mentales qui nécessitent un soutien.

L'un des facteurs pourrait être la stigmatisation associée à la recherche d'aide et la crainte d'être perçu comme faible ou moins engagé s'ils révèlent qu'ils souffrent de maladies mentales. Bien que la santé mentale doive être traitée de la même manière que la santé physique, la maladie mentale reste taboue dans la culture sportive.

Comme l'ont montré les événements récents, les athlètes sont plus ouverts sur leurs problèmes de santé mentale depuis quelques années, grâce à des joueurs comme Giannis Antetokounmpo et DeMar DeRozan qui ont fait part publiquement de leurs propres problèmes. Ces progrès contribuent à briser les perceptions stigmatisées qui entourent la recherche d'aide pour les maladies mentales au sein des communautés sportives.

Cependant, le travail est loin d'être terminé. Les athlètes doivent être convaincus que leurs coéquipiers et entraîneurs ne les jugeront pas s'ils demandent un traitement, ce qui nécessite la création d'un système de soutien solide par le biais de programmes de formation et d'éducation qui introduisent le bien-être mental dans les programmes d'études des athlètes, offrent des environnements sûrs pour discuter de la santé mentale dans les milieux sportifs, ainsi que des ressources et des voies qui permettent aux athlètes de réaliser leur plein potentiel à la fois sur le terrain et hors du terrain.

4. La santé mentale

La santé mentale et le sport sont inextricablement liés à bien des égards. Les athlètes souffrent souvent de troubles de l'humeur tels que la dépression ou le trouble bipolaire, qui nécessitent l'intervention médicale de psychiatres. En raison de la pression accrue exercée sur les performances, tant sur le terrain qu'en dehors, le corps et l'esprit sont mis à rude épreuve, ce qui accroît le risque d'épisodes dépressifs.

Une étude longitudinale a démontré que les adultes ayant pratiqué un sport de masse ou d'élite pendant leur enfance présentaient des résultats plus positifs en matière de santé mentale que ceux qui n'avaient pratiqué aucun sport, à quelque niveau que ce soit, pendant leur jeunesse. Les sports d'équipe en particulier étaient associés à de meilleurs bénéfices psychologiques et sociaux que les sports individuels tels que la course à pied ou le yoga, quel que soit le niveau d'activité physique.

La recherche indique que cela peut être dû à la formation d'identités de rôle, qui sont des positions au sein d'un groupe qui s'accompagnent de responsabilités définies telles que la communication avec les coéquipiers, l'entraînement régulier et le fait de jouer au mieux de ses capacités. Les identités de rôle fournissent une orientation comportementale et un sens à la vie des participants, tandis que la capacité à nouer des liens sur le terrain et en dehors peut offrir un soutien en cas de besoin ; 59 % des participantes à des sports féminins étaient d'accord ou tout à fait d'accord avec cette affirmation lorsqu'elles ont été interrogées sur le fait que leurs coéquipières prenaient leurs problèmes de santé mentale au sérieux lors d'une enquête antérieure.