Déplaceurs de souris : un Télétravail zen, libre et flexible

Déplaceurs de souris : un Télétravail zen, libre et flexible

LA CRISE DU COVID ET LE CONFINEMENT

Nous sommes le 16 Mars 2020. Il est 20h.

Le ton est grave.

Devant la menace grandissante d'une contamination massive au virus du Covid19, de la saturation de notre système de santé, Emmanuel Macron prend la parole pour annoncer que la France met en place un confinement total.

Hors professions couvrant les besoins de première nécessité, les Français sont dès lors massivement appelés à rester enfermés chez eux et à travailler depuis leur domicile.

Et ce jusqu'à nouvel ordre !

On s'en souvient encore tous comme si c'était hier, n'est-ce pas?

LA DÉCOUVERTE DU TÉLÉTRAVAIL : FLEXIBILITÉ, LIBERTÉ, ET VIE DE FAMILLE

Pour beaucoup de salariés, le télétravail est alors quelque chose de vraiment très nouveau, qui jusque là était réservé à une certaine catégorie de professions ou de niveaux de diplômes.

Travailler oui bien sûr, mais de chez soi, dans l'autonomie la plus totale, sans son boss pour surveiller et dire de quelle façon travailler, et à quel rythme.

Charge à chacun de composer sa journée comme il le souhaite, à la seule condition que le travail soit fait.

Plus besoin de faire des kilomètres de voiture dans les embouteillages, ou de se frayer un chemin dans les couloirs bondés du métro.

La liberté d'organiser son planning comme bon lui semble s'invite à ce moment dans chaque foyer de France.

La flexibilité de pouvoir jongler entre les réunions et les devoirs des enfants également.

Un équilibre longtemps recherché et jusqu'ici jamais trouvé se met alors en place.

D'un seul coup, presque comme par magie.

LES ENTREPRISES AUSSI Y TROUVENT LEUR COMPTE

Du côté des entreprises, on découvre également que les activités et le business peuvent perdurer même quand les salariés ne sont pas physiquement présents dans les locaux.

Ce qui est déjà en soi une petite révolution.

Et on commence même déjà à réfléchir à la suite.

Pourquoi s'obstiner à louer des mètres carrés de bureaux en plein Paris (ou ailleurs) alors que les salariés peuvent être aussi efficaces en travaillant de chez chez eux (tout en payant leur chauffage et leur électricité)?...

L'AVÈNEMENT DU TÉLÉTRAVAIL

Forts de ces différents constats, et après plusieurs confinements successifs, le télétravail s'est peu à peu inscrit comme une véritable façon de travailler en tant que telle, et n'est plus seulement une simple réponse à la gestion d'une crise.

Si bien qu'aujourd'hui, les entreprises qui ne proposent pas de système de télétravail sont boudées par les salariés, voire quittées.

On commence même à parler de Grande Démission.

C'est dire comme le vent semble réellement avoir tourné...

Peut-on pour autant affirmer que le pouvoir soit finalement repassé du côté de la liberté et de la qualité de vie des salariés?

Rien n'est moins sûr...

TÉLÉTRAVAIL : MANQUE DE CONFIANCE DU MANAGER, FLICAGE ET SURVEILLANCE DES TÉLÉTRAVAILLEURS

Trois ans après le début de cette crise, les mauvaises habitudes sont peu à peu en train de reprendre le dessus.

C'est un fait. Ce n'est sans doute pas une généralité, mais certaines entreprises surveillent leurs employés.

Soit de manière directe en vérifiant leur durée de connexion, leur historique de navigation, ou encore le nombre de clics effectués dans la journée.

Soit de manière indirecte, en passant un petit coup de fil à première vue anodin à une heure aléatoire de la journée, pour s'assurer de la disponibilité de leurs effectifs.

VEILLE DE L'ÉCRAN = STATUT INACTIF / ABSENT / HORS CONNEXION = PROBLÈME / VIGILANCE / ALERTE

Parfois encore, un simple regard du manager sur le statut skype ou teams du collaborateur suffit à dresser un rapide et discret petit état des lieux :

  • voyant vert = pas de problème : salarié actif donc "disponible"
  • voyant rouge = pas de problème : salarié "en réunion" ou "en communication"
  • voyant orange = attention, vigilance : salarié "absent du bureau"
  • voyant gris = alerte maximale : salarié "hors connexion"

Et pas besoin pour les salariés de faire l'école buissonnière pour apparaître rapidement suspect...

Il suffit en réalité de s'absenter seulement quelques minutes de son ordinateur pour être dans le collimateur de son entreprise :

  • pause cigarette : "absent du bureau"
  • pause café suivie de pause pipi : "absent du bureau"
  • rangement du lave vaisselle : "absent du bureau"
  • footing ou petit ménage : "absent du bureau"
  • réception d'un colis d'une célèbre plateforme du ecommerce : "absent du bureau"

...voire même pire si l'écran venait à se mettre en veille (généralement 20 à 30 minutes d'inactivité suffisent) : "HORS CONNEXION"...

...qui vu du côté de son manager veut simplement dire : "mon salarié a décidé de ne pas allumer son ordinateur aujourd'hui, et est donc clairement en train de se moquer de moi"...

TÉLÉTRAVAIL : LE SYNDRÔME DE CULPABILISATION DU SALARIÉ

Du point de vue du salarié, la situation n'est pas des plus confortable

Il sait la chance qu'il a de pouvoir dorénavant de travailler depuis son domicile.

D'aller chercher ses enfants à l'école, de pouvoir vider son lave-vaisselle entre midi et deux, d'être installé dans le confort et le doux cocon de sa maison.

Et en cela, il se sent redevable de son entreprise.

Redevable de lui avoir donné la chance de pouvoir enfin équilibrer sa vie professionnelle et et sa vie personnelle.

De pouvoir gouter à ce merveilleux sentiment de liberté.

Il va donc tout faire pour montrer à son employeur qu'il est tout aussi efficace, qu'il peut compter sur lui y compris en télétravail, et qu'il est toujours devant son ordinateur quand il le faut. 

QUITTE A EN FAIRE PARFOIS UN PEU TROP...

Selon une étude récente, les salariés passeraient une heure par jour à ne rien faire devant leur ordinateur, simplement pour montrer à leur entreprise qu'il sont en train de télétravailler.

C'est fou ça non? Et même un peu triste...

Selon une autre étude, un salarié est 22% plus efficace à distance qu'en présentiel.

Du point de vue du salarié, à quoi bon alors passer le temps économisé à faire semblant de travailler?

Pourquoi ne pas en profiter pour faire autre chose d'important à ses yeux. 

Faire du sport, s'occuper de ses enfants, prendre l'air, développer des projets, faire le ménage...voyager!

Comment donc faire en sorte de prendre une pause bien méritée, sans que le manager pense que son collaborateur profite et abuse de la situation.

Eh bien, des salariés ont enfin trouvé la parade.

IL SUFFIT DE BOUGER SA SOURIS !

Mais oui bien sûr pourquoi n'y avait-on pas pensé avant...

Pour éviter que l'écran se mette en veille ou indique l'inactivité du télétravailleur, il suffit de faire en sorte que la souris bouge pour que l'ordinateur pense que le salarié est encore là.

Plus facile à dire qu'à faire en même temps...

Beaucoup de bricolages et de tests en tous genres ont vu le jour pendant le Covid, parmi lesquels ci-après quelques exemples, pour certains assez cocasses :

  • installer des logiciels sur l'ordinateur
  • mettre la souris dans un verre (pour tromper l'optique)
  • poser la souris sur son smartphone après avoir lancé une vidéo bien précise (eh ouais mais comment on fait pour téléphoner après du coup)
  • attacher la souris à un ventilateur en marche (celle-ci on l'adore pour son inventivité)
  • ...et on en passe car la liste est vraiment très longue

Aucune solution n'est vraiment miraculeuse ni très simple à mettre en œuvre.

Si l'on reprend l'exemple des logiciels, leur installation s'avère bien souvent impossible sur les ordinateurs prêtés par les entreprises (sécurité informatique oblige...).

Un outil a donc vu le jour : le déplaceur de souris (ou mouse jiggler de son petit nom outre atlantique).

LE DÉPLACEUR DE SOURIS / MOUSE JIGGLER : MAGIQUE LA SOURIS BOUGE TOUTE SEULE

Outil star de tout télétravailleur averti, le déplaceur de souris maintient le PC actif en déplaçant automatiquement le curseur si le salarié doit s'éloigner un moment de l'ordinateur.

Le résultat ?

Skype, Microsoft Teams, Zoom, avec le rassurant petit voyant vert "disponible".

Le simulateur de mouvement du curseur de la souris est un excellent outil pour équilibrer le travail et les loisirs, sans avoir s'inquiéter de la perception du statut "inactif" ou "absent du bureau" par son manager de l'autre côté de l'écran.

Le déplaceur de souris ne nécessite aucun logiciel à installer, et il est indétectable par les analyses matérielles et l'informatique des entreprises.

Il suffit de le brancher comme une souris classique, d'appuyer sur le bouton, et le tour est joué. 

Le dispositif peut simuler au choix un déplacement de souris, ou des clics répétés régulièrement.

DES CENTAINES DE TÉLÉTRAVAILLEURS ONT DEJA FRANCHI LE PAS ET ONT RETROUVÉ LE GOÛT DE LA LIBERTÉ

Les ventes pour ce type d'outil explosent aux US, et le phénomène est en déjà en train de conquérir la France.

ALORS...POURQUOI PAS VOUS? 

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Publié le : 18-10-2022

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