Les clés de la pensée positive

Il n'est pas toujours facile de se focaliser sur le positif. C'est un constat mais également une réalité physiologique.

En effet, il a été prouvé que notre cerveau avait naturellement tendance à enregistrer plus efficacement des éléments négatifs. Il s'agit avant tout d'un mécanisme visant à prioriser le stockage des informations les plus importantes à notre survie.

Il n'en reste pas moins vrai que le fait ressasser trop fréquemment des idées négatives n'est pas sans effet sur notre bien-être en général. Ces ruminations pourront ainsi impacter votre sommeil, votre confiance en soi ou encore votre capacité à travailler efficacement.

C'est pourquoi nous allons vous partager dans cet article 3 clés qui devraient pouvoir vous aider à penser plus positivement au quotidien !

1) Un corps en meilleurs santé

Cela peut paraître simpliste, mais il ne faut pas oublier que votre état de santé global impacte directement l'état d'esprit dans lequel vous vous trouvez.

Il n'est pas compliqué de comprendre que nous sommes plus à même de ruminer lorsque nous sommes fatigués, stressés ou si nous souffrons de douleurs récurrentes (lombalgie, cervicalgie, …).

C'est pourquoi prendre soin de son corps est essentiel si l'on veut espérer pouvoir se défaire de sa tendance à ressasser des idées noires. Il faudra pour cela se pencher sur :

• La durée et à la qualité de votre sommeil
• Votre façon de respirer
• La pratique d'une activité physique régulière
• La réalisation d'exercices visant à remâcher les tensions musculaires (comme les automassages et les étirements)

Vous pourrez trouver des nombreuses informations et conseils pratiques sur ces différents sujets sur notre blog dédié à l'amélioration du bien-être et de la santé .

Il faut cependant ajouter que notre schéma ou attitude corporelle (la façon dont on se tient) va également influencer nos pensées. Par exemple, comment pouvez-vous vous sentir confiant si votre langage corporel exprime le contraire ?

En effet, ce n'est pas en adoptant une posture voûté, avec les épaules et la tête projetée vers l'avant que vous allez inspirer la confiance en soi… y compris à vous-même !

A l'inverse, un simple sourire peut déjà induire un effet positif sur votre cerveau en activant certains mécanismes biologiques. La prochaine fois que vous aurez tendance à ruminer, commencez donc par sourire : cela vous aidera à entrevoir plus facilement le positif.

2) Cultiver l'optimisme en deux étapes

a) Apprendre à relativiser

Il n'est pas rare que nous nous montrions trop dur avec nous-même. Car si certains ont la fâcheuse tendance de déporter tous leurs torts sur les autres, beaucoup de personnes ont au contraire tendance à se déprécier ou à se focaliser sur leurs expériences négatives.

Alors si cela est votre cas, apprendre à relativiser constituera la 1 ^ère étape de votre changement d'état d'esprit.

Par exemple, lorsque vous vous direz que « vous êtes trop nul » ou que « vous n'arrivez jamais à réaliser quoi que ce soit », essayez de vous calmer et de réévaluer la justesse de vos propos en vous posant les bonnes questions : « Est-ce que je suis réellement nul ? N'ai-je aucune qualité ? N'ai-je réellement rien accompli dans ma vie dont je sois fier ? »

En arrêtant de vous auto-flageller pour vous poser les bonnes questions, vous vous rendrez sans doute compte que rien n'est totalement négatif. Il suffit simplement d'en prendre conscience pour commencer à aller mieux.

b) La notion de gratitude

Si l'on s'emploie souvent à perdre son temps et son énergie pour dire ce qui ne va pas, on ne le fait malheureusement pas assez pour dire ce qui va.

Or cela paraîtrait logique : pourquoi toujours se focaliser sur les éléments négatifs de notre vie lorsque généralement les positifs sont plus nombreux ?

C'est pourquoi nous vous encourageons à prendre l'habitude suivante : chaque jour, prenez le temps de vous focaliser sur 3 éléments de votre vie pour lesquels vous êtes reconnaissants.

Il s'agit certes d'une méthode simpliste, mais qui pourra cependant vous aider à vous recentrer sur ce qui va, plutôt que de resté bloqué sur ce qui ne va pas.

3) La visualisation

Il s'agit d'une technique issue de la PNL (Programmation Neuro Linguistique) qui permet d'agir directement sur la façon que nous avons de nous représentons les situations ou les évènements auxquels nous devons faire face.

Elle repose sur l'utilisation de sous-modalités, c'est-à-dire de caractéristiques sensorielles (visuelles, auditives et kinesthésiques) que l'on va associer à une idée ou un souvenir.

La visualisation consiste donc à se représenter mentalement une pensée grâce à l'utilisation des sous-modalités : vous allez ainsi lui donner forme dans votre esprit en lui associant des caractéristiques sensorielles (luminosité, bruits, voix, contact physique, odeurs, …).

A partir de là, vous pourrez modifier la perception que vous aurez de cette pensée en modifiant tout simplement les sous-modalités qui y sont associées. Si, par exemple, vous cherchez à diminuer l'intensité d'un souvenir particulièrement douloureux : réduisez la taille de l'image que vous avez formé dans votre esprit ! Diminuez la luminosité, étouffez les voix et les sons, … De manière générale, chercher à rendre une image plus terne vous permettra d'en diminuer l'intensité.

Conclusion :

Il est certain que changer sa façon de penser nécessitera à la fois du temps et des efforts. Malgré tout, il reste tout à fait possible de parvenir à développer de nouvelles habitudes, comme celles décrites dans cet article, afin d'apprendre à faire de la positivité un réflexe.

Au final, cela ne tient qu'à vous !