5 conseils pour réussir à Dubaï : les secrets de la négociation immobilière

L'achat d'un bien immobilier est clairement l'un des plus gros achats qu'une personne puisse faire, et la façon dont vous gérez cet achat peut avoir un gigantesque impact sur votre futur retour sur investissement. Avec un tel enjeu, il est très facile de se laisser envahir par le stress et de laisser la complexité de la négociation immobilière prendre le meilleur sur vous.

La bonne nouvelle, c'est qu'il y a toujours de la place pour la négociation lorsque vous souhaitez acquérir un bien immobilier. Le tout est de savoir comment s'y prendre. Voici donc 5 conseils pour faire de vous un as de la négociation immobilière, et ainsi tenter d'obtenir le meilleur prix pour votre futur achat de logement.

Étudier le marché

Se lancer dans une négociation immobilière en ignorant tout du marché dans lequel vous pénétrez serait tout bonnement suicidaire. Si certaines règles universelles régissent l'immobilier où que vous vous trouviez dans le monde, chaque marché possède des spécificités qui lui sont propres.

Cela vaut par exemple pour l'immobilier à Dubaï, dont les fluctuations saisonnières ne se retrouvent pas nécessairement ailleurs. Ainsi, le prix d'un bien, ou plutôt d'un type de bien, est susceptible de varier en fonction de la période de l'année, notamment en fonction de baisses de prix ou de promotions ponctuelles. Il est généralement admis que les mois de mai/juin et septembre/octobre amènent leur lot d'opportunités. L'été étant trop chaud et le reste de l'année trop touristique.

Quoi qu'il en soit, se renseigner au préalable à ce propos auprès de professionnels de l'immobilier localement est un excellent moyen de profiter de ce genre de remises si vous souhaitez acheter une propriété à Dubaï. 

Connaître son budget

Avant même de vous lancer dans la recherche de votre bien, il est impératif que vous connaissiez précisément le montant que vous pouvez allouer à la future transaction. Ce qui vous permettra de vous orienter vers des logements en adéquation avec vos moyens, et dont l'acquisition ne risque pas de vous mettre en difficulté financièrement.

Pour ce faire, vous devez non seulement regarder le montant de vos revenus, mais aussi anticiper le coût de l'opération. Allez-vous faire une demande de crédit à une banque ? Si oui, quelles sont les conditions du prêt (montant, taux d'intérêt, mensualités à rembourser, durée du crédit, etc.) ? Plus l'apport issu de vos propres économies sera important, moins le montant de l'éventuel crédit accordé par la banque devrait peser dans vos futures dépenses.

Enfin, n'oubliez pas non plus qu'une transaction immobilière nécessite dans l'immense majorité du cas de régler plus que le simple prix du logement que vous achetez. D'autres dépenses viendront certainement s'ajouter à ce montant, comme les frais de notaire, le dépôt de garantie, les frais d'agence si vous faites appel à des professionnels pour vous assister dans la démarche, etc.

Comprendre la motivation du vendeur

En fonction des raisons qui poussent le vendeur à mettre son bien sur le marché, il est possible d'adopter une stratégie permettant de faire de votre négociation immobilière une véritable réussite.

Parmi les exemples de motivations que l'on retrouve fréquemment chez les vendeurs, il y a les décès, les divorces, les agrandissements, les réductions d'effectifs ou les déménagements pour une raison spécifique. 

Souvent, cependant, certains vendeurs refusent de dire franchement pourquoi ils cherchent à vendre. Ce sont eux qui peuvent être compliqués à manœuvrer et vous faire perdre beaucoup de temps et d'argent, avant de finalement découvrir qu'ils n'étaient pas si motivés que cela et qu'ils n'avaient pas besoin de vendre. Certains d'entre eux attendent simplement de savoir s'ils peuvent quitter leur logement. Ce peut être le cas lorsque le vendeur fait construire une maison, ou attend seulement une promotion ou bien une opportunité d'emploi qui lui permettra de quitter son logement actuel.

En règle générale, vous devez donc faire preuve de la plus grande diligence possible en posant des questions sur la ou les raisons pour lesquelles le vendeur cherche à vendre. Vous devez de ce fait si possible multiplier les contacts avec lui (sans non plus trop insister, tout est dans la subtilité) et tenter d'établir une relation de confiance.

Être prêt à abandonner la négociation

Lorsque vous tombez amoureux d'une propriété, il est facile de se laisser emporter par le moment et de commencer à rêver de la vie merveilleuse que vous aurez dans votre nouvelle maison. Néanmoins, lorsque vous commencez à négocier, essayez de ne pas laisser vos émotions prendre le dessus ou obscurcir votre jugement. Vous ne devez pas vous laisser emporter par votre désir de posséder la maison et offrir plus que ce que vous pouvez vous permettre. 

Vous devez être prêt à renoncer si le bien n'est pas dans votre fourchette de prix ou si les conditions de l'accord ne vous conviennent pas. Pour vous aider, il peut être judicieux de trouver quelques maisons potentielles qui vous plaisent vraiment. Ainsi, si vous n'en obtenez pas, vous ne vous sentirez pas trop déçu et vous pourrez considérer cette expérience comme un bon entraînement pour votre prochaine négociation.

Quoi qu'il en soit, il convient de rester calme et courtois dans une telle situation. Ce n'est pas parce que la négociation se termine que vous devez oublier les règles de base de bonne conduite. Il vous sera plus facile de vous relancer dans une nouvelle négociation si la précédente ne s'est pas achevée avec perte et fracas.

Examinez les détails juridiques

Même si vous vous considérez comme un excellent négociateur, il est parfaitement normal que vous ne maîtrisiez pas tout le jargon technique inhérent au monde de l'immobilier, de même que les spécificités juridiques propres à chaque région.

Il est de ce fait vivement conseillé de faire appel à des professionnels (notaire, avocat, professionnel de l'immobilier, etc.) pour vous accompagner et vous protéger tout au long de votre négociation. Vous pourrez ainsi aisément anticiper les pièges courants des transactions immobilières et vous assurer que toutes les clauses juridiques de la transaction sont correctement respectées.

En résumé

Maitriser la négociation immobilière ne nécessite pas de compétences intrinsèques particulières. En respectant les quelques conseils présentés ci-dessus, vous devriez déjà être à même de vous en sortir bien mieux que la plupart des autres acheteurs. N'oubliez donc pas : étudiez le marché, fixez un budget, essayez de déterminer la motivation du vendeur, soyez toujours prêt à renoncer lorsque les conditions ne sont pas satisfaisantes et ne négligez surtout pas les aspects juridiques. Vous voilà paré pour négocier !