Le Baron de la disette

Couverture de Le Baron de la disette de Louis-Jean Teugir

Découvrir Le Baron de la disette, le roman de Louis-Jean Teugir.

Auteur de romans et docu-fictions historiques, je tenais à vous présenter mon livre Le Baron de la disette. Ce roman raconte l'histoire d'un héritier curieux passé du défunt. Or, celui-ci a défrayé la chronique nationale à propos des élections municipales.

Ce roman de fiction est inspiré d'un fait réel.


Les détails à savoir sur ce livre

- Ce livre est mon deuxième roman après mon énième livre à base historique.

- Il est proposé en e-book sur plusieurs librairies numériques et en version broché.

- Vous pouvez prévisualiser partie du premier chapitre ci-après.


A propos de l'auteur


Louis-Jean Teugir n'est autre que Jean-Louis Riguet, autodidacte, ancien notaire, qui écrit depuis plusieurs années, mais n'est publié que depuis 2012.

Son œuvre a été primée à trois reprises, dont le prix Marie-Chantal Guilmin en 2015 pour Aristide la butte meurtrie (1914-1918) et le prix Roman Terroir pour les Récits historiques des Quais d'Orléans au Salon international du livre de Mazamet en 2018.

Membre de la Société des Gens de Lettres, il raconte à sa manière l'histoire et se commet en la poésie. Il s'intéresse aux œuvres de fiction. Il tient un blogue https://librebonimenteur.net/ sur lequel il parle livres et arts.

Il publie les romans de fiction sous le pseudonyme de Louis-Jean TEUGIR, anagramme de Jean-Louis RIGUET.

Contact : louis.jean.teugir.auteur@gmail.com

Partie du premier chapitre : Héritage 
 

Un homme de forte corpulence, la quarantaine bien tassée, marche lentement, mais sans hésitation, sur le trottoir d'une rue étroite de Saint-Simon, une localité des Charentes. Les habitants d'ici vouent une admiration sans bornes aux gabarres, à un point tel qu'une partie de la bourgade s'appelle Saint-Simon, village gabarrier. Il est passé, quelques minutes auparavant, devant une vieille demeure, située sur la place. « Elle date sûrement du 18e siècle », a-t-il pensé en regardant plus précisément le bâtiment. Il s'approche et scrute plus attentivement. Il comprend rapidement que cela concerne la Maison des Gabarriers reconvertie en musée. « Un joli petit village » commente-t-il. Au loin, une cloche tinte. Il entend les cris des gamins. La vie semble sereine dans ce coin de France.

L'homme se dit qu'il est en avance et s'accorde un temps de répit. Il marche quelques pas dans les ruelles du site. L'homme regarde sa montre et constate qu'il s'est attardé trop longtemps dans l'histoire de ce magnifique village. Il cherche ses repères pour reprendre la rue où il doit se rendre. L'esprit plein de photos de gabarres, de maquettes de modèles réduits, il poursuit son chemin d'un pas rapide.

Il ralentit la cadence et lève la tête vers les numéros de voirie qui ponctuent les maisons. 358. Tiens, ils ont adopté le système métrique. Loin d'arriver, il lui reste encore plus d'un kilomètre à pied. Il aurait dû continuer avec sa voiture. Il ne déplore pas pour autant sa visite indispensable pour s'imprégner de la splendeur du village gabarrier. De même, il n'aurait pas pu admirer ce magnifique manoir qui trône au milieu d'un parc immense, entouré de grands arbres et cerné au pied de superbes massifs de fleurs. 1210, il se rapproche. Finalement, il savoure ces quelques pas, d'habitude il ne dispose pas du temps de marcher. Il court toujours, quand ce n'est pas après un héritier potentiel, c'est après une preuve ou alors derrière le clerc de notaire qui se perd dans ses documents.

1520, 1540…, 1570 ! Il s'arrête, regarde à nouveau, vérifie le papier qu'il tient en main. Le numéro 1570 de la rue Alphonse Daudet se dresse devant lui. Un peu éloignée du centre, elle s'avère très jolie cette rue. Certes pas très large, elle respire le calme. Elle lui semble peu passante à en croire le nombre de véhicules qu'il a croisés. Mis à part la grosse bâtisse, ou plus exactement le manoir aperçu les minutes précédentes, l'habitat se compose principalement de petites constructions à un étage. Actuellement, aucune distinction n'apparaît, mais il suppose que les mariniers occupaient ces maisons. La sueur commence à perler dans son dos, car la rue s'élève légèrement en s'éloignant des rives de la Charente. Certains bâtiments, les plus imposants, arborent des sculptures qui rappellent la marine fluviale. Il sort un mouchoir en papier et s'essuie le front. Il avise le moyen d'attirer l'attention et trouve une sonnette sur le montant droit du pilier. Il actionne et attend en regardant le logis qui ne reflète pas le luxe, mais veut paraître néanmoins soigné. Des fleurs ornent le petit jardin bien entretenu qui recèle dans un coin la margelle d'un puits, sans doute inutilisé.

Soudain, des bruits troublent le silence et une porte s'ouvre laissant apparaître un homme mûr, probablement la soixantaine « bon teint », voûté et presque chauve. Sa tenue ne détone pas avec l'ambiance du quartier. Il porte un pantalon bleu et une vaste chemise en toile d'un bleu un peu plus foncé. Il s'avance vers le visiteur.

— Qu'est-ce que c'est ?

Le soleil lui fait face, la personne se protège les yeux. Il devine plus qu'il ne voit le sonneur, là-bas près du portillon. Il se méfie, car des petits malveillants l'importunent souvent.

— Ne craignez rien, monsieur ! Je recherche monsieur Octave Bradier ? Je souhaiterais vous entretenir quelques instants. Je m'appelle Antoine Girard, je désirerais vous parler de votre famille.

Bradier surpris, émet un grognement, il hésite. Il se demande ce que peut lui vouloir cet homme, lui qui vit seul depuis des décennies. Il réfléchit à la vitesse de ses neurones fatigués, c'est-à-dire moins rapidement qu'auparavant. Il ouvre sa porte en grand :

— Entrez. J'espère que vous apportez du positif pour moi, ce pour quoi vous me dérangez. Sinon, je vous mets dehors sans hésiter. C'est compris ?

— N'ayez crainte, monsieur, je ne vends rien. Je ne veux pas vous importuner, mais je ne peux pas vous expliquer cela dans la rue.

 

BONNE LECTURE, merci de votre intérêt. 

Publié le : 13-12-2019

2168 vues

Les avis de la communauté.

4/5
Très bien
1 avis

Marie-France

4/5

4/5

Le 25 Fevrier 2021

Très bien

Un bon livre, bien documenté, qui apporte un nouvel éclairage sur un fait divers qui a eu probablement des répercutions sur la campagne électorale des municipales...

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